mains peau | Paris 2005

Présente un matériau de recherche en cours, inspiré du mot de Paul Valéry: «Rien n’est aussi profond que la peau». Les premières applications de cette exploration, parues publiquement pour «la rue aux artistes», inspirèrent la proposition de l’atelier graphique Malte Martin pour l’exposition universelle sur le developpement durable à Aichi/Japon (voir DVD) et enrichirent la publication au centre d’art des «Brigittines» à Bruxelles et la projection «main/mots» à la Maison des Métallos en 2005. Il glisse du papier à la peau —orée de surface, à la membrane frontière— proximité à une feuille séparée … vers l’échange métabolique garant de la durée de la vie —la clôture est franchissable, elle parle de l’échange entre le milieu et l’organisme— affleurement de l’autre en lisière … Transparence. Le papier minceur … offre au regard la traversée. Il fait le point sur les points de contact. Se devine en sensibilité la forme entière, aux zones de gradation disparaissantes et languides, se capture et s’offre la vibration de l’intimité, transcendance de corporéité.

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jusqu'à l'effacement des mots, les mots mains | Paris 2005

Un dispositif de poésie sonore, visuelle et textuelle sur les notions de frontière et de passage s'est invité dans les rues du XIe arrondissement de Paris. Une nuit, deux films typographiques ont été projetés sur les vitrines de la librairie Libralire et de la Maison des Métallos.